Rénovation globale : toutes les aides 2024

Rédigé par Chloé Sarda

Publié le 25 nov. 2024, mis à jour le 11 déc. 2024

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En 2024, propriétaires de logements individuels et gestionnaires de copropriétés disposent de nombreuses aides à la rénovation globale. Les travaux financés par ces aides comprennent l’isolation, le remplacement de chaudière et de fenêtres. Les plus connues de ces aides sont MaPrimeRénov’ et l’écoprêt à taux zéro. Mais d’autres systèmes sont disponibles. Explorons-les en présentant leur fonctionnement, les montants et les critères d’éligibilité.

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MaPrimeRénov'

MaPrimeRénov’ — ou MPR — est une aide financière de l’État. Elle se divise en plusieurs primes, telles que MPR décarbonation, MPR parcours accompagné et MPR copropriétés. La première finance des travaux unitaires ou geste par geste. Les deux dernières concernent les travaux de rénovation d’ampleur. Explorons ces deux déclinaisons.

MaPrimeRénov' parcours accompagné

MaPrimeRénov’ parcours accompagné est également connue sous le nom de MaPrimeRénov’ rénovation globale. Elle finance des travaux de rénovation énergétique d’envergure.

Les travaux doivent générer un gain minimum de deux classes énergétiques. Ils doivent inclure au moins deux gestes d’isolation (toiture, murs, fenêtres).

Deux obligations existent pour bénéficier de cette prime. La première est le recours à un accompagnateur agréé Mon accompagnateur Rénov’. La seconde est la réalisation d’un audit énergétique réglementaire.

Le montant de la prime est un pourcentage des dépenses engagées. Pour les ménages à revenus très modestes et modestes, il peut atteindre 90 %. Un plafond de 40 000 à 70 000 euros HT est fixé, en fonction du gain énergétique obtenu.

MaPrimeRénov' copropriétés

Elle finance des travaux de rénovation énergétique réalisés sur les parties communes ou les parties privatives déclarées d’intérêt collectif. Cette prime peut être demandée par le syndic de copropriété pour les copropriétaires.

Le montant de la prime varie de 30 à 45 % du coût des travaux. Un plafond de 25 000 euros par logement est fixé. Pour être éligibles au dispositif, les travaux doivent générer au moins 35 % de gain énergétique.

Par exemple, si le gain énergétique atteint 50 %. Le montant de la prime est de 45 % du coût total des travaux. Des primes individuelles de 1 500 à 3 000 euros sont également disponibles pour les copropriétaires en fonction de leurs revenus.

Les primes "certificats d'économie d'énergie"

Ces aides découlent du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Elles sont versées aux particuliers par des fournisseurs d’énergie (Total, Carrefour, Castorama, etc.). Certaines aides appartiennent aux opérations standardisées. Trois d’entre elles concernent la rénovation globale.

L'aide "Rénovation performante des maisons individuelles"

L’aide Coup de pouce “Rénovation performante d’une maison individuelle” est référencée sous la dénomination BAR-TH-164. Elle encourage les travaux de rénovation énergétique ambitieux. Ils comprennent l’isolation, le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

Pour en bénéficier, les travaux doivent générer une baisse de consommation annuelle d’énergie primaire de 55 %. Ils doivent comprendre au moins un geste d’isolation : murs, toiture ou planchers (combles ou sol).

Le montant de la prime varie avec la valeur de la consommation d’énergie finale obtenue. Si elle est inférieure à 110 kWh/m², la prime varie de 300 à 350 euros/MWh (selon les revenus du ménage). Les travaux doivent être terminés avant le 31/12/2026.

L'aide "Rénovation performante des bâtiments résidentiels collectifs"

Il s’agit cette fois d’une prime classique. La prime BAR-TH-145 s’adresse aux propriétaires en copropriété et aux bailleurs sociaux. C’est un financement pour les travaux globaux : chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, éclairage, auxiliaires de chauffage.

Pour bénéficier de la prime, les travaux doivent générer au moins 35 % de gain énergétique. La consommation d’énergie primaire après travaux (tous postes confondus) doit être inférieure à 331 kWh/m²/an.

Quel est le montant de la prime ? Imaginons une copropriété avec chaudière gaz. Si le gain énergétique respecte les critères et que le taux de chaleur renouvelable est > 50 %, la prime est bonifiée. Elle atteint 400 €/MWh économisés.

L'aide "Rénovation d'ampleur des logements individuels"

Un projet de rénovation d’ampleur d’appartement ou de maison peut bénéficier de cette prime. S’il s’agit d’un appartement, c’est la prime BAR-TH-175 qui correspond. Pour une maison, la prime BAR-TH-174 s’applique.

Les travaux, pour bénéficier du financement, doivent générer un saut minimal de deux classes énergétiques. Ils doivent également comprendre au moins l’isolation et le remplacement des fenêtres par du double vitrage.

La prime s’applique aux travaux achevés au plus tard le 31/12/2026. Le montant de l’aide varie de 4 700 à 7 400 euros. Il dépend du nombre de sauts de classe énergétique et de la surface du logement.

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L'écoprêt à taux zéro

L’écoprêt à taux zéro (Éco-PTZ) est une autre solution de financement. Propriétaires occupants, propriétaires bailleurs et copropriétés peuvent en bénéficier. Le logement doit être une résidence principale.

Les travaux doivent répondre au choix à l’une des quatre conditions fixées par la réglementation :

  • générer un gain énergétique de 35 % ;
  • ouvrir droit à MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur ;
  • correspondre à au moins une action efficace d’amélioration de la performance énergétique ;
  • réhabiliter le système d’assainissement.

Pour des travaux de rénovation globale, le montant maximum du prêt est de 50 000 euros. Il se rembourse sur une durée allant de 15 à 20 ans. Un prêt à taux zéro pour copropriétés existe.

Le prêt avance rénovation

Lancé en 2022, ce prêt est remboursable à la vente du logement ou à la succession. Il a été conçu pour relancer les travaux de rénovation énergétique globale. Il est avantageux pour les revenus modestes et très modestes.

Le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole et la Banque Postale le proposent. Semblable à l’écoprêt à taux zéro, il est accessible à tous sans condition de revenus. Le plafond dépend de la valeur du bien et de l’âge de l’emprunteur.

Les aides locales et spécifiques

Ces aides sont des opportunités supplémentaires de financement. Elles comprennent les subventions des collectivités territoriales, les aides des caisses de retraite, et les avantages fiscaux via le dispositif Denormandie. En font également partie les exonérations de taxe foncière. Explorons rapidement chacune d’entre elles.

Aides des collectivités territoriales

Les régions, départements et communes, proposent des aides aux travaux de rénovation énergétique globale. Ces aides peuvent être des subventions, des prêts bonifiés ou des exonérations fiscales. Par exemple, la région Normandie propose un chèque Éco-Énergie-Travaux. Il finance les travaux d’isolation (toiture, murs, planchers), le remplacement des menuiseries et la rénovation de la toiture.

Aides des caisses de retraite

Les caisses de retraite offrent des aides spécifiques pour la rénovation énergétique des logements des retraités. Ces aides sont des subventions ou des prêts à taux réduit. Ils financent l’isolation thermique ou l’installation de systèmes de chauffage performants. Par exemple, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) propose des aides à la réduction de la consommation énergétique. Le montant des aides varie avec les revenus des ménages demandeurs.

Le dispositif Denormandie

Le dispositif Denormandie est une aide fiscale. Elle vise les investisseurs particuliers qui réalisent des travaux de rénovation dans un logement situé en Plan Action Cœur de Ville. Il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 12, 18 ou 21 % du montant des travaux. Le dispositif est prolongé jusqu’au 31 décembre 2024.

Trois conditions sont requises. Les travaux doivent représenter au moins 25 % du prix d’achat du logement. Ensuite, ils doivent générer un gain énergétique d’au moins 30 %. Enfin, il doivent comprendre au moins deux types de travaux parmi une liste de cinq. Il s’agit principalement de l’isolation et du changement de chaudière.

L'exonération de taxe foncière

Les propriétaires occupants ou bailleurs réalisant des travaux de rénovation énergétique sont visés. L’exonération peut être totale ou partielle et s’étend sur une période de trois ans. Pour en bénéficier, le logement doit avoir été achevé avant le 1er janvier 1989. Les travaux doivent s’élever à 10 000 euros minimum l’année précédant la demande. Ce seuil atteint 15 000 euros sur les trois dernières années. Renseignez-vous auprès de la mairie de votre domicile.

Les aides à la rénovation globale disponibles en 2024 en France sont assez nombreuses. La principale, MaPrimeRénov’, cible les ménages aux revenus modestes et très modestes. Pour les autres ménages, les primes CEE apportent un soutien financier complémentaire.

 

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Vous en savez plus sur les différentes aides à la rénovation globale disponibles en 2024 en France. Pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à consulter les pages suivantes :

Chloé Sarda, Chef de Projet ENR, Direction Technique Proxiserve

Plus de 10 ans d’expérience en management de projets chez différents acteurs de l’énergie et du service à l’habitat. Après plusieurs années de responsabilité d’un centre de profit régional, elle s’occupe actuellement du développement de l’activité Pompes à Chaleur chez Proxiserve.

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