Quelle puissance pour votre pompe à chaleur air-air ?

Rechercher la puissance de la pompe à chaleur air-air adéquate pour son logement demeure fondamental. Cette précaution assure le bon fonctionnement de la pompe à chaleur air-air et préserve les différents mécanismes qui la composent. De plus, une PAC bien dimensionnée par rapport aux caractéristiques de la maison procure une consommation d’électricité mieux maîtrisée. Idéal pour se chauffer mieux, à prix moindre. Bien sûr, il faut tenir compte de certains critères, comme la surface ou le niveau d’isolation de l’habitation. Lorsque la puissance minimale de la pompe à chaleur est correctement calculée, d’autres paramètres importent, à l’image du COP.

Le choix d’une pompe à chaleur air-air pour une habitation passe forcément par l’étude de son dimensionnement ; autrement dit, le calcul des besoins en énergie du logement. Seul un professionnel peut déterminer la puissance de pompe à chaleur minimale à apporter pour profiter d’un bon chauffage. Pour ce faire, il mène une étude thermique. Au mieux la puissance de la PAC air-air est dimensionnée, au mieux le confort demeure optimal. Dans le cas contraire, les conséquences d’un dimensionnement inadapté se révéleraient fâcheuses.

Un système de chauffage trop puissant entraîne des dépenses inutiles. Le prix d’une pompe à chaleur air-air très performante est plus cher qu’une PAC à la puissance moindre. De plus, une pompe à chaleur air-air surdimensionnée fonctionne par à-coups. L’appareil s’arrête fréquemment, ce qui abîme l’installation et raccourcit sa durée de vie.

Si la puissance de la PAC ne convient pas à la superficie de la maison, la température de confort thermique minimum n’est pas atteinte. De ce fait, la chaleur apportée ne suffit pas et un chauffage d’appoint devient alors indispensable. Dans ces conditions, impossible de réaliser des économies d’énergie.

La pompe à chaleur air-air remplace efficacement une chaudière ou un autre type de chauffage. À condition, bien sûr, que sa puissance suffise à atteindre la température souhaitée dans toute la maison. La puissance de cet appareil écologique et économique s’opère en fonction de certains critères d’installation.

La température extérieure minimale est le premier critère déterminant pour le dimensionnement du logement. Plus la condition climatique extérieure est froide, moins la pompe à chaleur air-air suffit pour chauffer la maison. Les régions françaises se classent par zone : tout professionnel doit en tenir compte pour conseiller sur le choix de la future PAC du logement.

Le calcul de la puissance de la PAC air-air se détermine également en fonction de l’habitation. Le style d’architecture du logement, sa superficie et son volume sont autant de paramètres importants pour choisir une pompe à chaleur. Plus la zone à chauffer est élevée, plus le besoin en énergie augmente.

Une maison neuve ou récemment rénovée subit moins de déperditions de chaleur qu’un vieux bâtiment. Cela est dû à une isolation plus performante. En vue du calcul des besoins en puissance, le niveau d’isolation du logement se classe par coefficient. Un logement ancien obtient un coefficient de 1,6, alors qu’une habitation plus récente atteint au mieux 0,7.

D’autres paramètres entrent en jeu pour déterminer la puissance d’une pompe à chaleur air-air. La température intérieure souhaitée, notamment pour les occupants frileux, est importante à connaître. Enfin, le nombre de personnes qui bénéficient du chauffage influence également les besoins en énergie.

Tout d’abord, il faut comprendre l’importance de ce calcul. En effet, la puissance du système de chauffage doit compenser l’ensemble des déperditions de chaleur subies par le logement. Voici la formule :

Le professionnel tient compte des critères précédemment évoqués pour connaître chaque valeur.

Le volume du logement s’exprime en mètre cube. Il détermine la contenance de la maison, ou plutôt l’espace que le système de chauffage doit approvisionner. La formule de base pour le connaître est simple : longueur × largeur × hauteur. Autrement dit, la superficie en mètres carrés se multiplie à la hauteur sous plafond. Pour la plupart des logements, la hauteur sous plafond ne dépasse pas 2,50 m.

Le coefficient de construction se détermine une fois que le professionnel a réalisé l’étude thermique. Il contrôle l’isolation de la maison, puis s’appuie sur des références.

Le delta de température mesure la différence entre la température intérieure désirée par l’occupant et l’estimation de la température extérieure minimale. Cette dernière s’obtient en fonction de la zone géographique dont dépend le logement. Ainsi le delta de température est de :

Il est difficile d’établir le besoin en puissance d’une pompe à chaleur air-air sans connaître les indicateurs évoqués plus haut. Par exemple, si un logement bien isolé possède une superficie de 100 m², une hauteur de plafond de 2,5 m et se situe en Île-de-France, le calcul serait le suivant :

La puissance minimale de la pompe à chaleur s’élève donc à 7,975 kW pour chauffer le logement, quel que soit le moment de l’année.

La pompe à chaleur se décline en plusieurs systèmes afin de pourvoir le logement en chauffage. Le but est d’atteindre la température souhaitée tout en consommant le moins d’énergie électrique

La sélection entre ces deux pompes à chaleur dépend du nombre de pièces de la maison. Si le logement en compte plusieurs, alors l’installation d’un modèle multisplit (une unité intérieure par pièce à chauffer) est préférable pour limiter la consommation énergétique. Par ailleurs, le besoin en puissance de la pompe à chaleur demeure moindre, comparé à une PAC monobloc qui doit chauffer tout le logement.

Le système monovalent signifie que la pompe à chaleur demeure le seul chauffage du logement. Cette installation est à éviter dans les zones à forte amplitude de températures. Sous une telle condition climatique, la pompe à chaleur seule risquerait de ne pas suffire en plein cœur de l’hiver. Mieux vaut s’orienter vers une pompe à chaleur géothermique, qui ne dépend pas de la température extérieure.

Le mode bivalent englobe la pompe à chaleur air-air et un chauffage d’appoint. Ce dernier se substitue à la PAC par grand froid. Ce mode se révèle efficace dans le cas d’une rénovation de maison. L’ancienne chaudière à gaz se couple ainsi avec la pompe à chaleur. L’investissement est limité et le fait d’utiliser la pompe à chaleur le plus clair du temps procure des économies intéressantes. Il ne faut pas négliger le fait que la PAC air-air ne chauffe pas l’eau sanitaire. Un système de chauffe-eau solaire ou électrique demeure donc indispensable.

Le COP, ou coefficient de performance, indique le rendement d’une pompe à chaleur. Il s’agit du rapport entre la quantité d’énergie produite et celle nécessaire au fonctionnement de la PAC. Le COP s’exprime en kilowattheure (kWh). Par exemple, un coefficient de performance situé à 5 signifie que la pompe à chaleur produit 5 kWh d’énergie pour 1 kWh de consommation électrique. Plus le COP est élevé, meilleure est la performance. Autrement dit, la recherche d’un COP important entraîne des économies d’énergie et d’argent. Un COP devient intéressant avec un indicateur supérieur à 3.

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